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  • : Les contribuables d' Aubagne
  • : Notre intérêt et nos actions portent essentiellement sur la pertinence et la légalité des dépenses engagées par les collectivités locales.
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L’association est une association de contribuables et non de citoyens. Elle a pour unique objet celui de défendre les intérêts des contribuables, Pour contrôler le bon usage de leurs impôts, l’association est souvent en conflit avec les pouvoirs en place. Elle ne tient aucun compte du parti, ou des partis, dont ces pouvoirs sont issus. Il en résulte qu’elle n’assure en aucune manière la promotion d’un parti au détriment d’un autre, Amenée à recourir à la justice administrative pour faire annuler les délibérations et les décisions des exécutifs, ayant un caractère politique et partisan, elle ne doit pas encourir les mêmes critiques, Ses dirigeants doivent préserver l’indépendance et la neutralité politique de l’association, principalement lors des consultations électorales. Des consignes sont établies à cet effet.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 15:56
Non aux prélèvements obligatoires en faveur des syndicats !

Nicolas Lecaussin

http://fr.irefeurope.org/

Depuis le 1er janvier, une contribution patronale aux organisations syndicales a été mise en place au taux de 0.016 %. Elle apparaît sur la fiche de paye et se rajoute à la vingtaine d’autres charges patronales. Le gouvernement oblige donc les salariés du privé à financer des organisations syndicales qui non seulement ne les représentent pas mais, en plus, défendent les privilèges du secteur public et s’opposent systématiquement à la moindre tentative de réforme.

Plusieurs rapports dont celui du député Nicolas Perruchot ont révélé des pratiques mafieuses au sein de plusieurs syndicats français. Au nom de quel principe peut-on obliger les salariés du privé qui croulent sous les prélèvements obligatoires à financer aussi les syndicats français ? On aurait dû rappeler que sur plus de 5 Mds d’euros de budget des syndicats, plus de 4 Mds proviennent de sources publiques, c’est-à-dire l’argent des contribuables. Ou bien que seulement 4 % de ceux qui travaillent dans le privé sont encore syndiqués, le « gros des troupes » étant fourni par des fonctionnaires et et autres agents publics ou parapublics. Ceux qui sont protégés et privilégiés. Au total, on estime à 7 % le nombre de syndiqués en France alors que ce taux était de 50 % en 1949. Et la chute ne cesse de continuer.

Elle existe aussi dans de nombreux pays étrangers mais pas comme en France. Même des pays « ultralibéraux » comme le Royaume Uni et les Etats-Unis n’ont pas connu un effondrement aussi spectaculaire des syndicats. En Amérique, on est à plus de 11 % de syndiqués tandis qu’au Royaume-Uni, le taux est de 25.6 %, plus de trois fois plus qu’en France.

Taux de syndiqués (2013)

FRANCE 7 %

ETATS-UNIS 11 %

ROYAUME-UNI 25.6 %

C’est dans ce contexte que, la semaine dernière, deux syndicats ont choisi leur nouveau leader. A la CGT, Philippe Martinez a été élu avec un score soviétique (93.4 %) tandis que Jean-Claude Mailly a été reconduit à la tête de FO pour un quatrième mandat d’affilée. Ces deux syndicats sont l’exemple parfait de l’incapacité de se réformer et de la chute massive du nombre de syndiqués. Les effectifs de la CGT sont passés de 1.9 millions à (officiellement) 690 000 en 2012. En réalité, on estime à moins de 500 000 personnes le nombre de cotisants. FO a subi pratiquement la même érosion sur la même période avec un nombre de syndiqués divisés par 4 : on estime à 300 000 leur nombre en 2012.

Et ce n’est pas le dogmatisme idéologique qui va attirer plus de syndiqués. L’argent des contribuables les sauve de la faillite totale alors que ces deux syndicats sont les pires ennemis des travailleurs.

C’est une situation inadmissible.

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 15:05

Geneviève Frixon

le canard enchaîné dénonçait dernièrement les goûts de luxe du « patron » de la CGT aujourd’hui sur la sellette pour des dépenses inconsidérées et l’on apprend par le biais de Contribuables Associés qu’à partir du 1er janvier 2015, une cotisation de 0,014 % du salaire brut sera prélevée sur la fiche de paie et reversée aux cinq syndicats de salariés (CFDT, CGT, CGC, FO et CFTC) et trois syndicats d’employeurs (MEDEF, CGPME et UPA).

Soit environ 100 millions d’euros par an que se partageront les huit centrales. Votée le 5 mars 2014, cette nouvelle contribution vise à remplacer le financement des syndicats par la formation professionnelle, et cela au nom de la « transparence ». La part de la masse salariale affectée à la formation professionnelle (0,9 %) n’a en revanche pas été réduite. Il s’agit donc d’un alourdissement de la fiscalité pesant sur les entreprises, et au final sur les salaires.

En 2012, notre association avait organisé une conférence sur « les rapports financiers entre l’Etat et les syndicats » et nous avions invité à cette occasion, Mr Richard Maillé président de la commission parlementaire chargée d’une enquête sur ce sujet qui s’était poursuivie pendant 6 mois. Rappelez-vous ! le fameux rapport Perruchot qui fit la lumière sur les mécanismes de financement des organisations syndicales d’employeurs et de salariés purement et simplement « enterré » avec une consigne pour les membres de la commissions : de ne pas divulguer le contenu sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’à la prison avec sursis ! La démocratie galvaudée mise au pilori, sacrifiée sur l’autel de la sacro-sainte paix sociale !

Quelques chiffres pour nous rafraîchir la mémoire :

Taux de syndicalisation dans notre pays : (public, privé) 8 %

Nombre de syndiqués :

CGT premier syndicat en France, 670 000 adhérents en comparaison, premier syndicat allemand IG Metall : 2,4 millions.

Ressources des syndicats patronaux et de salariés : 5,5 milliards d’euros par an de subventions.

D’après une étude conjointe de l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de Paris et du cabinet d’audit-conseil Audisol, les syndicats sont financés jusqu’à 81% par les subventions publiques.

Cette mesure conforte les centrales syndicales, qui n’auront donc pas à faire trop d’efforts pour trouver de nouveaux adhérents…

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 16:15

Geneviève Frixonles dossiers du cri 2


 Nous avions commencé l’année avec le rejet, par son propre camp,  du rapport  de Monsieur Nicolas Perruchot, sur le financement des syndicats qui avait donné lieu à notre conférence en février 2012,  et nous la terminons avec les dossiers du contribuable sur le pouvoir occulte de la C.G.T.


Nos amis signent là un dossier explosif, dévoilant les manipulations prolétariennes, les « arrangements » avec les gouvernements successifs et le scandale des comités d’entreprise. Dans ce Dallas à la français, où l’argent public coule à flots, des repentis osent parler et la justice s’en mêle. Après neuf ans d’instruction, le comité d’entreprise d’EDF entièrement sous contrôle de la C.G.T. va devoir répondre devant la correctionnelle, de supposées malversations, entre autres, de détournements de fonds. Solidaire, le quotidien « l’Humanité » serait également poursuivi pour des faits d’abus de confiance et de recel.


Ironie du sort, on y apprend que la C.G.T. est bien pire patron que ceux qu’elle persiste à combattre ! Les litiges de ce syndicat avec « ses salariés » se multiplient.  Nombreux sont ceux qui les traînent devant les prud’hommes. Exemple, les salariés du CE de la SNCF sont dirigés d’une main de fer par un syndicat-patron qui n’hésite pas à leur proposer des salaires au-dessous du Smic, incroyable ! Une ligne directrice, une seule : des camarades dociles, aucune contestation sous peine d’exclusion. La nostalgie du grand frère soviétique est toujours vivace, le goulag aussi !


Un élu vert Jean-Luc Touly ancien de la CGT a publié en 2008, « l’argent noir des syndicats » n’hésite pas à dire que « ceux qui ont un pouvoir cherchent à le garder et amadouer les syndicats est un moyen sûr d’y parvenir »


Nous nous interrogions sur l’enterrement abrupt du rapport de Mr Perruchot ? Nous avons la réponse.


Sources : Les dossiers du contribuable n° 10 disponible en kiosque

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 09:34

financement public des syndicats

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 15:06

Geneviève Frixon

syndicats 2

 

Tel un phénix, le  rapport Perruchot sur le financement des syndicats, renaît de ses cendres grâce à l’hebdomadaire  « Le Point » qui s’en est procuré l’intégralité. Pour les plus patients, voici le lien http://www.lepoint2.com/pdf/rapport-perruchot.pdf 


  C’est un roman qui brosse un état des lieux des ressources financières des syndicats de salariés professionnels ainsi que des organisations patronales. La commission d’enquête a pu collecter des indications chiffrées et constaté la complexité des circuits de financements légaux pouvant aboutir à de possibles dérives, notamment au niveau des comités d’entreprises. D’ailleurs la mission déplore qu’une partie des archives du CE de la SNCF ait brûlé et s’étonne du rachat de la société Trigano par celui d’EDF.  Le rapport met également en avant : « certaines incongruités, à commencer par celle d’un évident déficit de représentativité d’organisations dont l’essentiel des ressources est parfois déconnecté des cotisations de leurs adhérents ».


A titre d’exemple d’ailleurs, les syndicats ouvriers ne perçoivent que 4% de leurs ressources (100-150 millions d’euros) des cotisations de leurs adhérents alors qu’elles représentent, à titre comparatif, 80% des entrées dans des pays comme l’Allemagne, la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Italie ou la Suède. Un exemple allemand : Le puissant syndicat IG Metall (2,26 millions d'adhérents sur un total de 3,4 millions de salariés dans le secteur). 


Les organisations patronales ne sont pas épargnées.  En dehors de l’Etat il existe une autre manne non négligeable, c’est la participation à la gestion des organismes paritaires (80 millions). D’après « Le Point » de toutes les organisations patronales la plus suspecte est la FNSEA emblème du monde paysan. Comptabilité floue, proximité incestueuse avec les chambres d’agriculture financées en grande partie par des fonds publics, et d’avancer un chiffre : 26,5 millions d’euros. C’est ce que tirent les syndicats agricoles de leur assurance maladie (MSA) pour 5,6 millions de bénéficiaires quand le régime général de la Sécurité Sociale rétrocède aux syndicats 30 millions pour 50 millions d’affiliés.


D’après le site « sauvegarde retraites » ni l’Etat ni les syndicats n’ont intérêt à jouer la transparence, c’est ce que nous laisse à penser  l’attitude du gouvernement, qui a commandé à la majorité de s’abstenir lors du vote sur la publication de ce rapport en espérant garder la main sur les négociations professionnelles et ainsi préserver la paix sociale.


Nous déplorons  la part d’irresponsabilité de nos politiques qui, nourrissent d’une main en espérant ne pas être mordus et nous saluons le courage de Mr Nicolas Perruchot,qui donnera sa version des faits dans un prochain livre, ainsi que celui des journalistes du Point qui osent la publication intégrale sur leur site.

 

Sources : Le Point n° 205

                Sauvegarde retraites

                Rapport Perruchot

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 16:47

Gabriel Lévy3+singes

6 décembre 2011

 

Le premier se couvre les yeux, le second les oreilles et le troisième la bouche. Nos députés auraient-ils adopté la devise de Gandhi : « ne pas voir, ne pas entendre, ne pas parler » ?

 

Un rapport parlementaire passé aux oubliettes et la « découverte » (pour eux) d’un rapport de la Cour des Comptes illustrent aujourd’hui notre propos.

 

1-     « L’argent caché des syndicats », c’est sous ce titre que le Figaro Magazine du 4 décembre 2011 nous révèle une partie du contenu d’un rapport parlementaire. Nous invitons nos lecteurs à le lire, car ce rapport est désormais enterré sur un ordre du gouvernement, ordre retransmis par le président du groupe UMP de l’assemblée nationale à ses collègues.

Comme il n’est pas dans nos habitudes de nous taire, nous avons écrit en ses termes :

 

a)     Au président de commission, M. Mallié

Nous sommes surpris par vos propos rapportés par le site de « Contribuables associés » :

« Aujourd’hui, à quatre mois de la présidentielle et à deux mois de la fin de la législature, ce n’est pas la peine d’adopter un tel rapport », a expliqué Richard Mallié (UMP), le président de la commission, selon des propos rapportés par l’AFP. »

 

Notre association locale a l’intention, au contraire, de s’emparer de ce sujet pour lequel elle prévoit une conférence à Aubagne. La dernière livraison du Figaro Magazine nous incite à dévoiler les scandales de ces subventions. Nous sommes certains que c’est justement à quatre mois de la présidentielle, à un moment où il nous est demandé de nous « serrer la ceinture » qu’il fallait adopter ce rapport. La reculade de l’UMP n’est pas glorieuse.

 

b)    Au rapporteur, M. Perruchot :

Nous avons appris avec désappointement et amertume le rejet par l’UMP du rapport de la commission d’enquête parlementaire relative au financement des syndicats, pour au moins deux raisons :

 

1°) votre commission, et surtout vous-même, avaient fourni un travail important qui finit aux oubliettes, ce qui ne grandit pas la fonction des parlementaires, ni la confiance dans ce parti. Si, comme le prétend M. Mallié, président de la commission, à qui nous nous sommes déjà confiés, cette démarche n’était pas opportune à 4 mois de l’élection présidentielle, pourquoi ne pas l’avoir proposée dès 2007 à l’époque de la ferveur réformatrice.

 

2°) nous avions pris contact avec vous (en 2010) pour une conférence à Aubagne sur ce sujet, pour laquelle vous n’aviez pu répondre positivement à l’époque. Or, la dernière livraison du Figaro Magazine a réactivé le sujet et nous vous proposons de nouveau d’être notre conférencier.

 

2-     Les scandales du Comité d’Entreprise de la RATP.

Apparemment notre gouvernement est aveugle et sourd, car il est difficile d’admettre que ses services ne soient pas renseignés sur  des faits anciens révélés par la Cour des Comptes. Certes, les comités d’entreprise (CE) ont un certain degré d’autonomie, même par rapport au directeur de l’entreprise publique. Mais l’objet social des CE, surtout lorsqu’il s’agit d’entreprises recevant des fonds de la collectivité publique ou au service de cette dernière, est suffisamment précis pour éviter des dérives.


Probablement comme dans la première affaire, celle des 4 milliards d’euro offerts annuellement aux syndicats, nos ministres souhaitent « fluidifier les relations sociales ». Apparemment, l’invitation (individuelle) de leurs dirigeants en 2007 à la table de notre président, dans les restaurants étoilés, ne suffisait pas.


Aveugle et sourd ? Probablement pas, mais pusillanime au point de toujours céder au chantage à la grève. Convenons-en : un quinquennat inutile. Mais gare au prochain !

 

 

 

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