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L’association est une association de contribuables et non de citoyens. Elle a pour unique objet celui de défendre les intérêts des contribuables, Pour contrôler le bon usage de leurs impôts, l’association est souvent en conflit avec les pouvoirs en place. Elle ne tient aucun compte du parti, ou des partis, dont ces pouvoirs sont issus. Il en résulte qu’elle n’assure en aucune manière la promotion d’un parti au détriment d’un autre, Amenée à recourir à la justice administrative pour faire annuler les délibérations et les décisions des exécutifs, ayant un caractère politique et partisan, elle ne doit pas encourir les mêmes critiques, Ses dirigeants doivent préserver l’indépendance et la neutralité politique de l’association, principalement lors des consultations électorales. Des consignes sont établies à cet effet.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 16:47

Gabriel Lévy3+singes

6 décembre 2011

 

Le premier se couvre les yeux, le second les oreilles et le troisième la bouche. Nos députés auraient-ils adopté la devise de Gandhi : « ne pas voir, ne pas entendre, ne pas parler » ?

 

Un rapport parlementaire passé aux oubliettes et la « découverte » (pour eux) d’un rapport de la Cour des Comptes illustrent aujourd’hui notre propos.

 

1-     « L’argent caché des syndicats », c’est sous ce titre que le Figaro Magazine du 4 décembre 2011 nous révèle une partie du contenu d’un rapport parlementaire. Nous invitons nos lecteurs à le lire, car ce rapport est désormais enterré sur un ordre du gouvernement, ordre retransmis par le président du groupe UMP de l’assemblée nationale à ses collègues.

Comme il n’est pas dans nos habitudes de nous taire, nous avons écrit en ses termes :

 

a)     Au président de commission, M. Mallié

Nous sommes surpris par vos propos rapportés par le site de « Contribuables associés » :

« Aujourd’hui, à quatre mois de la présidentielle et à deux mois de la fin de la législature, ce n’est pas la peine d’adopter un tel rapport », a expliqué Richard Mallié (UMP), le président de la commission, selon des propos rapportés par l’AFP. »

 

Notre association locale a l’intention, au contraire, de s’emparer de ce sujet pour lequel elle prévoit une conférence à Aubagne. La dernière livraison du Figaro Magazine nous incite à dévoiler les scandales de ces subventions. Nous sommes certains que c’est justement à quatre mois de la présidentielle, à un moment où il nous est demandé de nous « serrer la ceinture » qu’il fallait adopter ce rapport. La reculade de l’UMP n’est pas glorieuse.

 

b)    Au rapporteur, M. Perruchot :

Nous avons appris avec désappointement et amertume le rejet par l’UMP du rapport de la commission d’enquête parlementaire relative au financement des syndicats, pour au moins deux raisons :

 

1°) votre commission, et surtout vous-même, avaient fourni un travail important qui finit aux oubliettes, ce qui ne grandit pas la fonction des parlementaires, ni la confiance dans ce parti. Si, comme le prétend M. Mallié, président de la commission, à qui nous nous sommes déjà confiés, cette démarche n’était pas opportune à 4 mois de l’élection présidentielle, pourquoi ne pas l’avoir proposée dès 2007 à l’époque de la ferveur réformatrice.

 

2°) nous avions pris contact avec vous (en 2010) pour une conférence à Aubagne sur ce sujet, pour laquelle vous n’aviez pu répondre positivement à l’époque. Or, la dernière livraison du Figaro Magazine a réactivé le sujet et nous vous proposons de nouveau d’être notre conférencier.

 

2-     Les scandales du Comité d’Entreprise de la RATP.

Apparemment notre gouvernement est aveugle et sourd, car il est difficile d’admettre que ses services ne soient pas renseignés sur  des faits anciens révélés par la Cour des Comptes. Certes, les comités d’entreprise (CE) ont un certain degré d’autonomie, même par rapport au directeur de l’entreprise publique. Mais l’objet social des CE, surtout lorsqu’il s’agit d’entreprises recevant des fonds de la collectivité publique ou au service de cette dernière, est suffisamment précis pour éviter des dérives.


Probablement comme dans la première affaire, celle des 4 milliards d’euro offerts annuellement aux syndicats, nos ministres souhaitent « fluidifier les relations sociales ». Apparemment, l’invitation (individuelle) de leurs dirigeants en 2007 à la table de notre président, dans les restaurants étoilés, ne suffisait pas.


Aveugle et sourd ? Probablement pas, mais pusillanime au point de toujours céder au chantage à la grève. Convenons-en : un quinquennat inutile. Mais gare au prochain !

 

 

 

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