Geneviève Frixon
L’Etat sous couvert de nous protéger malgré nous, joue le rôle d’un parent affectueux jusqu’à l’étouffement, afin de mieux nous spolier.
L’exemple le plus flagrant, l’installation des radars automatiques sur nos routes et autoroutes qui ont rapporté en 2011 quelques 630 millions d’euros. Devant la docilité des contribuables, l’Etat en profite pour annoncer le déploiement de 1 000 nouveaux radars sur les routes. Pourquoi s’en priver ! Selon l’Agence Nationale du Traitement Automatisé des Infractions (ANTAI) les prévisions sont de l’ordre de 675 à 700 millions d’euros. 2012 sera un excellent cru !!
Que nous dit-on sur cet impôt déguisé en ange gardien ? Qu’une partie sera affectée à la maintenance et surtout à l’achat de nouveaux radars. Autrement dit, l’automobiliste finance le bâton pour se faire battre et semble satisfait de son sort puisque l’Etat veille sur sa sécurité routière.
Mais nous ne sommes pas dupes, même si l’Etat glouton se veut soucieux de notre bien-être, tout est fait pour remplir ses caisses. En effet, nous évoluons dans une société qui se veut compréhensive et adepte de « la seconde chance » qui privilégie le côté « éducatif » avec les voleurs, les agresseurs, les délinquants sexuels, mais point de clémence en matière de dépassement de vitesse puisque les panneaux « préventifs » vont être supprimés gommant le côté pédagogique. Nous sommes là dans la répression pure et dure qui fait fi des belles théories pour ne conserver que l’aspect mercantile.
Sa goinfrerie pervertie aux recettes n’a plus de limite, il peut grossir indéfiniment dès lors qu’il possède la clef du garde-manger des contribuables.