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  • : Les contribuables d' Aubagne
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L’association est une association de contribuables et non de citoyens. Elle a pour unique objet celui de défendre les intérêts des contribuables, Pour contrôler le bon usage de leurs impôts, l’association est souvent en conflit avec les pouvoirs en place. Elle ne tient aucun compte du parti, ou des partis, dont ces pouvoirs sont issus. Il en résulte qu’elle n’assure en aucune manière la promotion d’un parti au détriment d’un autre, Amenée à recourir à la justice administrative pour faire annuler les délibérations et les décisions des exécutifs, ayant un caractère politique et partisan, elle ne doit pas encourir les mêmes critiques, Ses dirigeants doivent préserver l’indépendance et la neutralité politique de l’association, principalement lors des consultations électorales. Des consignes sont établies à cet effet.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 19:22

Conférence du 9 février 2012 - thème "Les rapports financiers entre l'Etat et les syndicats"2012 02 09 ACIA Conf. B.Taffin & R.Mallié Fin. Synd (4)

 

Gabriel Lévy

 

Les contribuables auraient pu entonner hier soir le refrain de cette vieille chanson, à la sortie de leur réunion ayant pour sujet les rapports financiers de l’ETAT (donc les leurs) avec les syndicats.


Sur ce sujet, les conclusions d’une commission d’enquête parlementaire, qui avait duré 6 mois et qui exposait 400 pages de documents, faites d’interviews des ténors des organisations syndicales, resteront scellés pendant 50 ans, parce que les députés en définitive ont refusé de les voter. Le travail de ces 30 parlementaires mis aux déchets, parce que le « pouvoir » a convaincu ces députés « que, dans les trois mois qui restent à courir dans législature, nous n’aurions aucunement le temps de faire quoi que ce soit sur le sujet ».


Sans doute le pouvoir, pour l’ultime mois, leur réservait-il, d’autres tâches plus glorieuses : celles d’augmenter les impôts et les taxes des manants, sachant que pour équilibrer un budget, il ne faut surtout pas diminuer des dépenses telles que les 5,5 milliards d’€ que nous déversons dans les caisses des syndicats pour persécuter parfois les usagers.


Et si vous voulez être bercés par l’éloquence du pouvoir, écoutez la phrase prononcée, il y a quelques jours, à Toulon par le président de la république : « Pour réduire nos déficits nous devons éliminer nos mauvaises dépenses, celles qui sont inutiles, celles que l’on peut supprimer sans diminuer la qualité du service public ».


Or, cette commission d’enquête parlementaire, sans remonter jusqu’à l’emploi, à nos frais, du chauffeur de M. Marc Blondel, ni aux déjeuners fins offerts dans des restaurants qui n’ont rien de comparable avec une cantine ou un restaurant universitaire, avait dans ses conclusions produit un certain nombre de mesures efficaces pour « éliminer nos mauvaises dépenses ». Chut, taisons-nous, nous n’avons pas le droit d’en parler : « la question ne sera pas posée », réplique bien connue d’un vieux procès.


On nous assure que « ce n’est pas un enterrement mais un simple report ». Nous en acceptons l’augure. Mais que sera demain ?

 

 

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