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  • : Les contribuables d' Aubagne
  • : Notre intérêt et nos actions portent essentiellement sur la pertinence et la légalité des dépenses engagées par les collectivités locales.
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L’association est une association de contribuables et non de citoyens. Elle a pour unique objet celui de défendre les intérêts des contribuables, Pour contrôler le bon usage de leurs impôts, l’association est souvent en conflit avec les pouvoirs en place. Elle ne tient aucun compte du parti, ou des partis, dont ces pouvoirs sont issus. Il en résulte qu’elle n’assure en aucune manière la promotion d’un parti au détriment d’un autre, Amenée à recourir à la justice administrative pour faire annuler les délibérations et les décisions des exécutifs, ayant un caractère politique et partisan, elle ne doit pas encourir les mêmes critiques, Ses dirigeants doivent préserver l’indépendance et la neutralité politique de l’association, principalement lors des consultations électorales. Des consignes sont établies à cet effet.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 05:42

Jacques Ernewein

 

Il me semble qu’aujourd’hui, encore plus qu’hier, (dois-je ajouter moins que demain ?) le contribuable est saisi d’affolement devant la dépense publique.

Effectivement, on lui demande systématiquement de payer sans qu’il puisse réellement discerner son véritable engagement.

 

Le pacte républicain est certes fondé sur le consentement à l’impôt, mais ce consentement théorique, accepté et voté par des élus rémunérés pour ce travail, ne correspond que peu à ce que les électeurs ont retenu des différents messages pour le moins démagogiques de la multitude de candidats à un siège.

Il est soigneusement oublié, dans tous les discours de campagne, les sacrifices que chacun sera amené à faire, mais sont mis en exergue de nombreux avantages que chacun tirera de la loi et de l’état sous la nouvelle direction des nouveaux élus (ou des anciens reconduits qui feront toujours mieux … la prochaine fois).

 

Nous devrions faire nôtre cette idée de Frédéric Bastiat : « N’attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité. Et bien voir que l’on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième ».

 

Il faut sans doute en revenir aux idées simples si l’on ne veut pas se perdre dans l’action collective actuelle. Pour restreindre un peu le sujet, je ne vais m’étendre (un peu) que sur quelques coûts engagés par la puissance publique en restant à l’écart très volontairement d’autres mesures litigieuses qui auront pourtant elles aussi des répercussions financières.

Voyons certaines dépenses engagées par la ville de Marseille énumérées par La Provence :

 

320 000€ pour le feu d’artifice du 14 juillet, 800 000 € pour un spectacle sur le Vieux Port les 3 et 4 mai, 200 000€ pour la fête de la musique du 21 juin, 200 000€ pour un concert le 30 juin, plus 25 000€ encore pour un autre concert. A l’inverse 400 000€ économisés par la volonté populaire qui a refusé le financement d’un concert de David Guetta, pourtant la Mairie ne voulait pas tenir compte de l’avis populaire.

Pour Aix 190 000€ pour la rencontre du 9° art.

Pour sa part Arles dépense 8 millions d’euros pour la culture.

 

Pour finir avec ce petit florilège, spécifiquement pour les Aubagnais, mais au travers des couches de plus en plus opaques du mille-feuilles administratif, d’autres contribuables, régionaux, nationaux et sans doute européens auront droit au transport de leur argent si ce n’est de leur personne, le « petit tramway d’Aubagne » fait déjà couler beaucoup d’encre avec un budget passé rapidement de 160 millions d’euros à 220 millions d’euros. Grâce aux financements croisés on ne sait pas qui va payer et pourquoi, on ne sait pas non plus quelle sera l’utilité réelle du projet et il n’y aura jamais de responsable si ce n’est « tout le monde ».

Toutes ces dépenses ne sont pas entièrement du gaspillage, certaines sont utiles et vont sans doute procurer du bien-être ou du plaisir à certains.

 

Mais, concernant les décisions d’engager ces dépenses, qui pour la plupart ne sont pas vitales et que rien n’oblige, il semble important de trouver un autre mode de choix que celui en usage aujourd’hui qui fait qu’un élu, certes représentant à un instant une majorité d’électeurs est investi du pouvoir énorme d’engager tous les siens et les autres dans des projets qui n’ont souvent jamais été évoqués.

Pourtant ce sont ces personnes averties ou non qui devront faire les frais d’investissement puis de fonctionnement pour la pérennité d’équipements dont elles n’ont même pas eu à connaître avant leur irruption souvent impromptue dans la vie collective.

 

Il me semble que l’on pourrait faire un grand pas vers plus de connaissance et de respect de l’autre en procédant comme il se fait dans de nombreuses associations, tout en préservant la dignité du chef.

Il suffirait que l’élu (ou un groupe) propose une action et son budget (installation et fonctionnement compris) pour tout ce qui ne dépend pas de l’action quotidienne de la collectivité.

 

A charge par une votation suivant le mode Suisse aux électeurs de se prononcer, cette fois en connaissance de cause, sur cette nouvelle dépense.

Ce choix ne serait que technique, ne mettant donc pas en cause l’autorité de l’élu, mais seulement et simplement le choix de l’investissement et de sa date de mise en œuvre. Donc seulement une décision tactique et non pas stratégique.

 

Il me semble que l’on atteindrait ainsi à un mieux vivre ensemble puisque les actions ne seraient plus à la charge d’un seul, que le contrôle fréquent empêcherait les dérives mégalomaniaques et que l’acceptation serait meilleure même pour ceux qui ne sont pas les promoteurs de la dépense.

Mais que ne fait-on pas aujourd’hui je cite : « pour le bien de tous » ?

 

sources : laprovence.com du 22/04/2013

 

 

 

 

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commentaires

C
Vous avez raison de citer Frédéric Bastiat en voici une autre qui, aujourd'hui est tout à fait d'actualité : « L’État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde <br /> Merci pour ce remarquable article !
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