Geneviève Frixon
Toujours dans la rubrique gaspillages à gogo, le magazine Capital du 12 septembre nous informe que la maison de disques Naïve qui bénéficie d’énormes subventions publiques, creuse ses pertes année après année depuis sa création en 1997.
Symbole de « la culture indépendante à la française », renfloué par la Caisse des dépôts et consignation (bras financier de l’Etat nous dit le site rue89), le label n’a pas engrangé de bénéfices, sauf en 2002 avec la sortie du premier album de Carla Bruni. Depuis, la maison de disques est dans le rouge et annonce chaque année environ deux millions d’euros de pertes.
Pourtant Naïve peut compter sur un mécène de taille puisque une filiale de la Caisse des dépôts et consignations(CDC) a pris une participation d’environ 15% au capital. Un coup de pouce estimé à 5 millions d’euros. La CDC aurait remis 2 millions d’euros au capital en 2009 et donné son blanc-seing à une avance en compte courant de l’ensemble des actionnaires de 300 000 euros. Chiffres non contestés par son dirigeant Patrick Zelnik.
Ainsi, sans le savoir, les français se retrouvent actionnaires de la maison de disque de l’ex-première Dame de France.
On le constate encore et toujours, la main secourable de l’Etat, son interventionnisme tous azimuts, fait plus de mal que de bien.
« Quelqu’un m’a dit…que l’interventionnisme peut conduire au totalitarisme..
Sources : les dossiers du contribuable « les folies de la culture bobo »
Capital du 12 septembre 2012