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27 juin 2016 1 27 /06 /juin /2016 12:49
Brexit : Le Royaume Uni a ouvert la boîte de Pandore

Geneviève Frixon

« La souveraineté nationale appartient au peuple, qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ». Article 3 de la Constitution Française.

Les Britanniques sont sortis de ce carcan européen dans lequel nous sommes nombreux à ne plus nous reconnaitre. Une Europe qui méprise ses propres ressortissants, qui gomme les fondements même de nos civilisations pour mieux nous asservir par un « despotisme éclairé et doux » comme se plaisait à le dire Jacques Delors.

Le Royaume Uni a ouvert une brèche dans cet édifice précaire, qui coûte aux contribuables français 20 milliards d’euros par an ! l’Union Européenne, bateau ivre se réveille avec une belle gueule de bois, mais en sommes-nous surpris ?

Rappelons-nous en 2011, le refus de David Cameron de participer à tout nouveau mécanisme européen dans le cadre de la stabilisation de la zone euro, n’ayant pas l’intention de rejoindre ladite zone ni d’abandonner de nouveaux pouvoirs.

La zone euro n’est pas la seule pierre d’achoppement soulignée par le Premier Ministre Britannique. Une liste des exigences, envoyée au Président du Conseil européen Donald Tusk, mentionnée entre autre : l’accroissement du rôle des parlements nationaux dans le contrôle des décisions européennes, l’obtention d’un droit de retrait de l’objectif d’une « union sans cesse plus étroite », ou la limitation des droits des migrants européens à bénéficier des prestations sociales dans les pays d’accueil.

« 30 ans de prise de bec » Titre le Monde ! Le Royaume-Uni, un pied dedans un pied dehors n’a jamais été, que l’on le veuille ou non, pro-européen. L’Europe des taxes, l’Europe des sanctions, l’Europe des accords de Schengen est venue à bout du flegme britannique légendaire.

Aucun État n’avait quitté l’Union européenne avant, mais cette sortie est encadrée par l’article 50 du traité de Lisbonne depuis 2007. David Cameron doit donc l’invoquer lors d’un Conseil européen. Ayant annoncé sa démission, après les résultats du référendum, c’est son successeur qui devra mettre en œuvre la procédure.

Le délai prévu est de deux ans, que l’Union européenne peut décider de renouveler, avec l'accord de tous ses membres.

Selon le correspondant du Telegraph à Bruxelles, « ce n’est pas la sortie en elle-même le plus compliqué mais bien la négociation des nouveaux accords commerciaux, dont certains dirigeants européens disent qu'elle pourrait encore prendre cinq ans ».

Le Royaume Uni quitte l’Union européenne mais comme la Norvège, l’Islande ou la Suisse, fera partie de l’espace économique européen.

Le Royaume Uni a retrouvé sa souveraineté et la liberté de gérer son avenir comme il l’entend sans subir les diktats de Bruxelles.

Un exemple à suivre ? Un effet dominos appelé de ses vœux par Marine Le Pen ? En attendant les Britannique feront une économie de 12 milliards d’euros, montant de leur dîme au budget européen.

Sources : le Figaro

http://www.slate.fr/story/120079/royaume-uni-sortie-union-europeenne

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commentaires

J
Les Britanniques, je devrais écrire les courageux Britanniques, viennent de s’extraire de l’Union Européenne, de laquelle d’ailleurs ils n’étaient qu’un peu partie prenante. Déjà toute la technocrature tonne contre eux ! Ils osent privilégier leur liberté de destin en lieu et place de la servitude volontaire proposée par l’Europe ! C’est bien la perfide Albion, il faut les chasser au plus tôt. Il semble que c’est ce sentiment qui prédomine dans les milieux européanistes. Ceci car nos gestionnaires ont pour priorité de sauver leur « Europe » qui leur procure maints privilèges et leur offre une sinécure bien supérieure à celle de la royauté d’antan.<br /> <br /> Il semble que les bonnes questions à se poser auraient été de bien comprendre pourquoi une majorité de Britanniques choisissent la liberté à une prétendue sécurité, après cela de mettre en œuvre des règles qui agréent les autres européens plutôt que d’essayer de les contraindre à rester dans le giron de cette mauvaise association étouffante pour beaucoup. <br /> <br /> La technostructure bruxelloise s’occupe, comme les états d’ailleurs, de beaucoup trop de détails en oubliant ses devoirs uniquement régaliens ; d’assurer par exemple une cohésion entre les peuples, les défendre du dehors pour le commerce et contre l’invasion. Au lieu de cela elle édicte sans arrêt des contraintes déresponsabilisantes et n’a de cesse de renforcer son pouvoir et son étendue pour construire une fédération dont elle n’a reçu de mandat de personne, mais qu’elle nous présentera un jour comme un fait acquis. <br /> <br /> Il est temps de suivre l’exemple de nos voisins et de mériter notre liberté en l’exigeant de nos élus, sans nous faire voler la victoire comme en 2005 par les adversaires de la liberté qu’étaient devenus députés et sénateurs sous la houlette du président Sarkozy.
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R
Votre article est bien, très explicite, je ne vois pas ce qu'on pourrait y redire ! C'est une grande affaire qui commence et je suis totalement d'accord avec vos propos, je regrette bien sûr ,le délai à prévoir pour cette "liquidation " ! Tout le monde sait que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures,et on peut craindre beaucoup de temps et d'argent entre 2 et 5 ans c'est long, les Anglais passent pour des gens sérieux ,sans doute plus que les français ,mais nous avons appris que l'Europe et ses centaines de fonctionnaires ne sont jamais pressés ,,,de conclure !<br /> Nous pouvons aussi , à cette occasion évoquer le référendum français de 2005 (je crois) par lequel les français avant les Anglais ont tiré les premiers contre le vaisseau Europe , et comment les gouvernants de l'époque ont noyé leur décision !<br /> F.Hollande a rejeté avant qu'il en soit question toute idée de référendum ! En aurait-il peur ?<br /> à mon sens , si les discours , prévisions ,probabilités vont bon train ,l'Angleterre a vécu avant l'Europe et vivra longtemps après !
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